Mon nom est Patrick SPELIERS, je suis né en 1955.

Agréé par la Commission fédérale de médiation en matières civile, commerciale, familiale et sociale, je suis, en outre, titulaire d’un certificat interuniversitaire en médiation pénale, locale et scolaire.

Je vous épargne les nombreuses formations auxquelles, comme le prévoit la loi, j’ai pris part au long de toutes ces années.

Tout au long de mon parcours, j’ai éprouvé un profond intérêt pour les modes d’engagement des parties à la médiation. L’actualité nous en donne des preuves tous les jours, on peut être mené à une escalade dans le conflit. Particuliers ou états.

Issu du monde de l’entreprise, j’ai eu l’occasion au cours de ma carrière de constater que le conflit, même justifié, engendrait souvent des situations dans lesquelles les parties pouvaient se trouver dans des situations lose/lose.

On est fâché, souvent à juste titre, on n’obtient pas satisfaction, pris dans un engrenage, on se retrouve devant un juge, face à qui on va devoir « casser l’autre ». Parfois, à la fin, on a rompu une relation avec un partenaire qui, tout compte fait, n’était pas si mauvais.

Lorsque l’on perd en justice, on perd. Mais, on peut gagner en justice et pourtant y perdre.

Et puis, un jour j’ai eu la chance de rencontrer la médiation, de tomber en médiation. Quelqu’un m’a soufflé à l’oreille la question que l’on serait bien inspiré de se poser face à un conflit :

« Et maintenant, qu’est-ce que je fais avec ça ? »

Parfois, le lien est rompu, la relation n’est plus possible. Mais souvent, même dans un tel cas, il faut savoir se séparer sans tout casser.

Alors, il existe un mode de résolution des conflits dans lequel on ne capitule pas, on n’écrase pas l’autre, mais dans lequel on tente de trouver un accord acceptable par tous.

Ces réflexions m’ont amenées à l’écriture d’un ouvrage qui paraîtra à la rentrée 2013 publié à la Société des écrivains, sous le titre « Et maintenant que nous savons ! Que faisons-nous ? ».